Œuvre publiée pour la première fois en Russie en 1923, Mes universités racontent les souvenirs d’étudiant de Maxime Gorki. Arrivé à Kazan à 17 ans pour suivre les cours de l’université, le jeune homme, pour ne pas mourir de faim, doit travailler sur les bords de la Volga, parmi les débardeurs et les va-nu-pieds dont il partage vite les rancœurs : « J’aimais leur ressentiment contre la vie, leur attitude hostile et railleuse envers le monde entier et insouciante vis-à-vis d’eux-mêmes. Tout ce que j’avais vécu par moi-même m’attirait vers ces gens et me donnait envie de me plonger dans leur milieu corrosif. » Il devient ensuite garçon boulanger, mais fréquente aussi les étudiants, participe à leurs réunions clandestines où l’on s’initie aux livres révolutionnaires interdits par la police. Comme le souligne Dominique Fernandez dans sa préface : « Mes Universités n'est pas seulement un document historique et sociologique de première main, c'est aussi un poème de la nature, un hymne fragmenté à la beauté de l'immense nature russe. » À l’instar de ses autres livres, on découvre ici un Gorki dans sa vérité qui touche par la sincérité de son récit.
Maxime Gorki (1868-1936) est un des plus importants écrivains russes de la première moitié du XXe siècle. Peintre réaliste de son enfance difficile, il est l’auteur de romans et de pièces de théâtre (Les Bas-fonds, 1902). Il est considéré comme un des créateurs de la littérature sociale.
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