Editions La Barque, traduction Christian Mouze, 2020, 80 pages
Avec «Propos sur Dante», écrit durant l’été 1933, texte jamais paru de son vivant (il aura fallu presque 30 ans après la mort de son auteur pour qu’enfin, en 1966, il voie le jour), Mandelstam, se tournant vers Dante, y apparaît une fois de plus dans un élan inégalé, et répond de manière éclatante au bruit du temps qui l’entoure, et qui, plus que jamais, nous concerne. Il est vrai, cette étude de Dante confine à la foudre.
En écho, nous pouvons lire ces mots, autrement affirmés, par lesquels il concluait, quelques années auparavant, en 1928, un article extrait de «De la poésie» consacré à Chénier, «Remarques sur Chénier» : «Ainsi en poésie les limites nationales sont effacées, l’élément d’une langue en appelle à une autre par-dessus les têtes de l’espace et du temps, car toutes les langues sont liées dans une union fraternelle fondée sur la liberté et l’esprit de parenté de chacune, et dans cette liberté, fraternelles et sans façons, elles s’entr’appellent.»
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